Le jeune artiste soul-R&B a transporté le public de l’Esplanade dans son univers vintage et moderne à la fois, confirmant son statut d’étoile montante de la scène musicale actuelle.
Après Joel Culpepper, l’Esplanade de La Défense a vibré au son de la soul authentique de Jalen Ngonda à l’occasion du prestigieux La Défense Jazz Festival. Le jeune chanteur américain, basé à Liverpool, a offert une performance mémorable, captivant le public avec sa voix chaude et son style empreint d’une nostalgie assumée des grandes heures de la Motown.
Depuis la sortie de son premier album salué par la critique, Come Around and Love Me, il s’impose comme l’une des révélations les plus prometteuses du genre, fusionnant avec élégance les codes classiques de la soul et du R&B avec une sensibilité résolument contemporaine.
Sa voix, tour à tour douce et mélancolique, puissante et habitée, s’est déployée avec aisance dans un répertoire porté par des arrangements d’une grande finesse. Le public, conquis, s’est laissé emporter par ses morceaux phares, où chaque note, chaque phrasé, semble habité d’une sincérité désarmante.
Le La Défense Jazz Festival, connu pour sa capacité à présenter des artistes aux frontières du jazz et des musiques actuelles, a fait un choix judicieux en l’invitant. La musique de Jalen Ngonda, enracinée dans la tradition soul tout en parlant au présent, s’accorde parfaitement avec l’esprit d’ouverture et d’exigence artistique du festival.
Ce concert de Jalen Ngonda restera sans doute comme l’un des moments forts de l’édition 2025, confirmant que la soul n’a pas dit son dernier mot et qu’elle trouve en lui un digne héritier, capable d’émouvoir et de faire danser les foules sous le ciel parisien.
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