Sous le ciel estival de La Défense, Joel Culpepper a participé avec brio à la 48ᵉ édition du La Défense Jazz Festival avec un show vibrant qui a électrisé le parvis. Premier invité de la soirée « néo-soul », il s’est produit à 19 h, suivi de Jalen Ngonda à 20 h 15, dans une programmation résolument éclectique.
Révélé par son album Sgt Culpepper (2021), le chanteur britannique s’impose comme l’une des voix les plus prometteuses de la scène soul actuelle. Porté par une réputation grandissante, il impressionne autant en studio que sur scène.
Entouré de musiciens aguerris, il a su mêler funk, jazz, hip-hop et soul dans un cocktail sonore audacieux et parfaitement maîtrisé. Dès les premiers accords, la foule est captivée : ça groove, ça pulse, ça vibre — un concentré d’énergie pure. On pense à James Brown, Prince, Bobby Womack, Roger Troutman, sans jamais tomber dans l’imitation.
Certains morceaux, porteurs d’un message politique, ajoutent une dimension engagée à la performance, conférant à la soirée une profondeur qui dépasse la simple émotion musicale. Joel Culpepper ne se contente pas de divertir : il transmet un message.
Une entrée en matière réussie pour cette soirée dédiée aux nouvelles voix de la soul, qui restera sans doute l’un des temps forts de cette édition.
© Photo SID