Au cœur du 30 avenue Montaigne, la Maison Dior ravive son passé pour mieux magnifier son présent. Depuis hier, la Galerie Dior présente un nouveau parcours rétrospectif réunissant près de 150 créations iconiques, accompagnées de croquis, d’archives et de clichés rares, témoignant à la fois de la richesse patrimoniale de la Maison et de son influence durable sur l’histoire de la mode.
Pour la première fois, la danse s’invite comme le thème central d’une salle entière, une passion discrète, mais essentielle dans l’imaginaire de Dior. On y découvre les costumes du ballet Treize danses chorégraphié par Roland Petit, conçus en 1947 par Christian Dior à la demande de son ami Christian Bérard. En 2019, Maria Grazia Chiuri perpétue cette filiation artistique en créant les costumes du ballet Chapter 3: The Brutal Journey of the Heart, chorégraphié par Sharon Eyal et Gai Behar, établissant ainsi une passerelle brillante entre deux générations de créateurs.

L’exposition se décline en 13 thématiques, comme autant de fragments de l’identité Dior. On y explore : les jardins, la féerie des bals, Miss Dior, en passant par la Chambre aux merveilles digne d’un cabinet de curiosités, sans oublier l’aura hypnotique de J’Adore. Le tout porté par une scénographie ultra-soignée, qui invite à l’émotion autant qu’à l’émerveillement.
Un héritage vivant, en perpétuel dialogue avec la modernité, qui fait résonner l’histoire de la mode tout en la réinventant.
Adrien Dirand . Courtesy of Dior