De Londres à La Corogne, l’objectif de David Bailey a traversé les époques, immortalisant les visages et les styles qui ont marqué l’histoire. À la Fondation Marta Ortega Pérez, plus de 140 œuvres retracent six décennies de mode et de réinvention visuelle. Une plongée saisissante dans l’univers d’un maître de la photographie.
Bien plus qu’un photographe, David Bailey incarne l’esprit d’une époque. Celui des années 60, marquées par l’effervescence du Swinging London, où la mode se réinvente à chaque instant. À travers son objectif, il a transformé des figures emblématiques comme Jean Shrimpton, Mick Jagger et Catherine Deneuve en icônes intemporelles. Mais ce qui distingue Bailey, c’est sa capacité à saisir l’instant, à capturer la personnalité brute derrière le look et l’esprit du temps.

Cet été, la Fondation Marta Ortega Pérez (MOP) à La Corogne accueillera l’exposition « David Bailey’s Changing Fashion », marquant la première rétrospective en Espagne du célèbre photographe britannique. Du 28 juin au 14 septembre 2025, plus de 140 œuvres seront présentées, dont certaines inédites, offrant un regard immersif sur les décennies qui ont redéfini la mode et la culture visuelle.
Parmi les pièces maîtresses, on retrouve le légendaire portfolio ‘Box of Pin-ups’, qui présente des portraits emblématiques de figures majeures de la scène culturelle britannique. L’exposition propose également une reconstitution du studio de Bailey, des objets personnels, un court-métrage exclusif et une publication gratuite inspirée de Ritz, la revue fondée par Bailey dans les années 1970.
Depuis la création de sa fondation en 2022, Marta Ortega Pérez a su transformer un quai industriel de La Corogne en un véritable lieu de pèlerinage culturel et artistique pour les amateurs d’esthétique et de mode. Après Peter Lindbergh: Untold Stories, la venue de David Bailey confirme une ambition : faire de la ville galicienne non seulement un lieu d’art, mais une véritable capitale culturelle européenne, où l’art dialogue avec l’âme des grandes figures de la photographie.
David Bailey/Courtesy of MOP Foundation