“There She Goes” : la soul sophistiquée selon Curtis Harding

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Après quatre ans de silence, Curtis Harding revient avec There She Goes, un bijou de soul moderne aux accents vintage. Entre groove enivrant et élégance mélancolique, le crooner d’Atlanta redéfinit avec finesse les contours d’un genre intemporel.

Il aura fallu quatre années de silence pour que Curtis Harding, figure incontournable de la soul contemporaine, refasse surface avec une nouvelle pépite sonore. Crooner moderne au charisme magnétique, il signe son grand retour avec “There She Goes”, un morceau aussi envoûtant qu’élégant, porté par une soul vintage subtilement réinventée.

Originaire d’Atlanta, Harding s’est imposé ces dernières années comme l’un des ambassadeurs les plus raffinés du renouveau soul. Sa musique conjugue héritage Motown, psychédélisme lumineux, rock garage et touches urbaines R&B. “There She Goes”, son dernier single, s’inscrit parfaitement dans cette esthétique.

Habitué à brouiller les frontières entre passé et présent, il livre ici un titre à la fois entêtant et feutré, où des rythmes chaloupés soutiennent une voix suave, intensément habitée. Dirigé par Michele Civetta dans les jardins luxuriants de Beverly Hills, le clip qui accompagne la chanson oscille entre clichés hollywoodiens et atmosphères étranges dignes de The Twilight Zone. Entre éclat et mystère, une tension silencieuse s’installe, portée par la présence magnétique de l’acteur Omar Dorsey, un habitué de l’univers visuel de Harding.

C’est ma manière de décrire la beauté et la dualité de la femme idéale”, confie Harding. “Sa force et sa résilience sont souvent mal comprises. Malgré les épreuves, elle brille avec grâce.

Photo by Matt Correia

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